Vous connaissez peut-être déjà le bilan de l’étude menée par Bronnie Ware ? Mais qu’en avez-vous fait concrètement ?

Vous ne connaissez pas encore ? Alors suivez-moi dans cet épisode du podcast intitulé : comment ne pas rater sa vie ?

Il y a de grandes chances que cela vous change la vie !

Bronnie Ware est une infirmière en soins palliatifs qui a interrogé des personnes sur leur plus grand regret.

Elle en a fait un livre publié en 2011 : Les cinq regrets des personnes en fin de vie.

Voici les réponses qu’elle a obtenues :

• Avoir le courage de vivre une vie fidèle à soi-même et non la vie que les autres attendaient
• Ne pas avoir travaillé si dur
• Avoir le courage d’exprimer ses sentiments
• Rester en contact avec ses amis
• S’accorder le droit d’être heureux

Bon, et bien maintenant, vous savez !

C’est super d’avoir ça en tête mais : et maintenant on fait quoi ?

Évidemment : on PASSE à l’ACTION !

Et si nous considérions ces « regrets » comme autant de conseils pour nous qui avons encore le temps de réorienter notre existence ?

Cette liste de regrets pourrait bien alors composer un précieux programme pour ne pas rater notre vie voire même pour la réussir.

C’est pourquoi je vous propose aujourd’hui de partager avec vous ce que chaque point de l’étude de Bronnie Ware m’a inspiré, les exercices que je me suis donné à moi-même ainsi que les affirmations positives que je travaille personnellement.

Puisse cette liste vous inspirer pour agir dès aujourd’hui et vous guider vers votre propre cheminement !

Point n°1 : J’aurais préféré vivre ma vie et pas celle que les autres voulaient pour moi.

C’est le regret le plus courant.

Quand les gens réalisent que leur vie touche à sa fin et qu’ils jettent un regard clair sur leur existence, il est aisé de constater combien de projets n’ont pas été réalisés. La plupart des gens n’ont pas réalisé la moitié de leurs rêves et doivent mourir en ayant conscience que cela est dû aux choix qu’ils ont faits ou qu’ils n’ont pas faits. 

Bronnie Ware

Réflexions personnelles

Ce regret souligne que beaucoup mènent leur existence selon les règles établies par les conventions sociales ou familiales sans respecter leurs propres aspirations.

Les gens qui ont répondu à la question de Bronnie Ware ont donc placé en plus important l’impression qu’ils avaient d’avoir vécu en fonction de ce que les autres attendaient d’eux, ou plus précisément, de ce qu’eux-mêmes ont pensé que les autres attendaient d’eux. Ce qui n’est pas tout à fait pareil.

Parce que avouons-le, parfois, mettre nos échecs ou nos regrets sur le dos des autres est plus facile que d’assumer nos propres faiblesses ou la responsabilité de nos échecs…

Que signifie vivre MA vie ?

Cela suppose que l’on sait ce que l’on veut et qu’on agit en conséquence.

En fait, on a l’impression de ne pas vivre notre vie quand on avance sans se poser de questions, sans faire de pauses pour savoir si l’on va dans la bonne direction et sans se demander ce que l’on désire vraiment.

Répercussions

Afin de ne pas se laisser emporter par le confort des habitudes dans une existence qui ne nous ressemblerait pas, il me paraît important de s’accorder des pauses réflexives afin de se poser les bonnes questions et de faire le point en conscience et honnêtement.

Il faut aussi avoir le courage de se libérer du regard des autres et de nos propres pensées limitantes qui nous retiennent d’agir selon nos véritables désirs.

Notre parcours est personnel et dépend de nos choix. Gardons notre liberté de décision.

Point n°2 : J’aurais dû travailler moins

Les personnes soulignent ainsi qu’ils auraient aimé passer davantage de temps avec leur famille et moins sur le lieu de travail.

Réflexions personnelles

J’ai l’impression qu’il s’agit aussi de ne pas faire un travail ennuyeux. Nous avons besoin de retrouver le sens de nos activités et de mieux répartir les horaires consacrés aux activités sociales et le temps passé en famille.

Évidemment, accomplir un métier passion qui booste le moral et l’énergie est idéal.

Répercussions

Nous pouvons aussi tenter de changer notre état d’esprit et d’engager des adaptations qui améliorent notre vie au travail, simplifient les trajets, soulagent notre fatigue physique…

De même, remettre de la joie et de la conscience dans les relations familiales apportera beaucoup de bonheur.

C’est un équilibre individuel et familial à créer au sein de son foyer sans s’enliser dans des habitudes néfastes.

Nous avons toujours le choix et il est de notre responsabilité de ne pas laisser une situation désagréable perdurer.

Point n°3 : J’aurais dû assumer mes sentiments

Les gens ont regretté d’avoir caché leurs sentiments à certaines personnes dans le but d’avoir moins de soucis sur le moment ou par peur des réactions de l’entourage.

Beaucoup de gens taisent leurs sentiments afin d’éviter le conflit avec les autres. En résulte qu’ils s’installent dans une existence médiocre et ne deviennent jamais ce qu’ils auraient pu être. A cause de cela, beaucoup d’entre eux développent des maladies liées à leur amertume et leurs ressentiments.

Bronnie Ware

Mes réflexions

Pour être capable de dire ses sentiments, il faut déjà les reconnaître et les assumer soi-même. Se les dire à soi-même est déjà un premier pas avant de les avouer aux autres.

Comment ne pas rater sa vie : exercice proposé

Posez-vous dès aujourd’hui des questions (surtout si vous souffrez de maux de gorge) :

• A qui avez-vous besoin de dire quelque chose ?
• Pourquoi c’est difficile ?
• De quoi avez-vous peur ?
• Quels sont les avantages et les inconvénients à se taire ?
• Quels sont les avantages et les inconvénients à parler ?

Réfléchissez aux différents scénarios possibles :

• Vous le dites et cela se déroule bien.
• Vous le dites et cela se déroule mal.
• Vous ne le dites pas et vous vous sentez bien avec ce choix.
• Vous ne le dites pas mais vous ne vous sentez pas en accord avec ce choix.

Faites le bilan :

Qu’est-ce qui est le mieux alors pour vous ?

A qui regrettez-vous de ne pas avoir dit vos sentiments ?

Il n’est pas trop tard.

Même si vous n’avez plus de contact ou si la personne est décédée, vous pouvez écrire une lettre ou aller lui parler sur sa tombe.

Cela aura un impact positif sur vous, même s’il est « trop tard » pour le lui dire en face.

Si c’est possible et si vous faites le choix d’avouer vos sentiments à quelqu’un, préparez-vous. Écrivez votre « discours », enregistrez vous… Faites attention à vos propos et à votre lexique.

Évitez les reproches commençant par tu. Parlez plutôt de vos ressentis.

Faites-le pour vous : n’attendez pas de réponses.

Acceptez les conséquences.

Point n°4 :  J’aurais dû rester proche de mes amis

Souvent, les patients ne réalisent pas tout ce que peuvent leur apporter leurs vieux amis jusqu’aux dernières semaines de leur existence. Quand ils s’en rendent compte, il est souvent trop tard pour retrouver leur trace. Souvent, certains sont tellement pris par leur propre existence qu’ils ont laissé filer de précieux amis au fil des années. Beaucoup regrettent de ne pas avoir donné à leurs amis le temps qu’ils méritaient.

Bronnie Ware

Mes réflexions

Les personnes éprouvent le regret de s’être éloigné de leurs amis. Souvent, nous ne le faisons pas exprès mais le quotidien nous emporte et le temps passe. Nous ne donnons plus de nouvelle. Ensuite, il est trop tard.

Comment ne pas rater sa vie : quelques idées

Mettre sur pause

Ne pas laisser la vie défiler à toute vitesse sans réagir. Vous pouvez faire un temps de pause pour réfléchir à ce que vous voulez vraiment : restez plutôt en famille ou privilégiez les moments amicaux ?

L’appel à un ami

Le temps passe de plus en plus vite à mesure que l’on vieillit, vous avez remarqué ? Alors écrivez sur votre agenda dès aujourd’hui d’appeler tel ou tel ami ce week-end.

Profitez-en !

Il faut en profiter avant qu’il ne soit trop tard car la vie peut basculer en une seconde.

Ça vous rappelle quelque chose, n’est-ce pas ? On le dit souvent quand nous apprenons une mauvaise nouvelle qui concerne quelqu’un d’autre, mais concrètement on fait quoi ?

Et d’ailleurs, cela veut dire quoi « en profiter » ? Comme je vous l’ai dit dans l’article précédent : ne vous contentez pas de généralités !

Rédigez la liste de ce que cela signifie pour vous ou établissez la liste de vos rêves et de tout ce que vous voulez avoir fait dans la vie.

Puis commencez.

Vous ne pourrez peut-être pas tout accomplir mais ce sera déjà mieux que de ne pas établir cette liste et de ne rien débuter, non ?

Organisez une fête simple !

Organisez un pique-nique convivial, quelque chose de sympa sans se prendre la tête : chacun apporte un truc à manger.

Gardez le contact de façon ludique !

Organisez des challenges sur les réseaux sociaux. Par exemple : dire quel livre on lit en ce moment… Cela vous permettra de vous rencontrer pour échanger au lieu d’acheter chacun de votre côté les bouquins. Vous pourrez ensuite en discuter !

Envoyez un message sympa à un/e ami/e : « Tu manges quoi ce soir ? Car moi, je manque d’idées ». Si ça se trouve, cela finira au resto avec conjoint et enfants ! Ou alors, vous découvrirez une nouvelle recette.

Point n°5 : J’aurais dû m’accorder le droit au bonheur

C’est un regret étrangement récurrent. Beaucoup ne se sont pas rendus compte durant leur vie que la joie est un choix. Ils sont restés rivés à leur comportement habituel et leurs habitudes. Ce que l’on appelle « le confort » de la familiarité a éteint leurs émotions et leur vie physique. La peur du changement leur a fait prétendre qu’ils étaient heureux ainsi, alors que, au fond, ils rêveraient de pouvoir encore rire ou faire des bêtises dans leurs vies.

Bronnie Ware

Mes réflexions

Ce qui est intéressant dans ce 5^ème point, c’est le verbe « m’accorder ».

Les gens ont l’impression de s’être refusé le bonheur à eux-mêmes comme si être heureux était complexe et dépendait de nombreux critères presque impossibles à atteindre.

Alors qu’en fait, c’est peut-être plus simple que cela, non ?

Comment ne pas rater sa vie : exercices proposés

Rédiger la « liste de ses petits bonheurs»

Qu’est-ce qui vous rend heureux ? Autrement dit, quelle est votre définition du bonheur ?

Établissez la liste de vos petits bonheurs accessibles tout de suite.

Vivre l’instant présent

Accordez votre attention au moment présent.

Le futur n’est pas encore là alors n’y pensons pas.

Le passé n’est plus là donc laissons-le de côté.

Là, tout de suite, comment vous sentez-vous ?

Faire des « pauses réflexives » en conscience

Il s’agit de ne plus se laisser vivre « en pilote automatique » et ne plus agir en automate selon les valeurs familiales ou sociétales.

C’est ce que j’ai appelé « habiter pleinement sa vie » dans l’article Reprendre sa vie en main.

Quel sera votre déclic pour agir vraiment ?

Pour moi, cela a été la fibromyalgie puis l’hernie ombilicale. J’ai eu l’impression qu’un trou se formait en moi et que j’allais m’y perdre.

La maladie est un message : le corps sait avant votre tête. La douleur et les compulsions sont des sonnettes d’alarme.

Le corps dit « STOP, fais ce pour quoi tu es destiné ».

Parfois aussi, la tête comprend mais le corps ne suit pas ou la volonté ne s’enclenche pas car nous avons besoin de temps.

Comment ne pas rater sa vie : n’attendez pas que votre corps vous lance cet appel !

La vie nous laisse des graines ou des pièces du puzzle à nous de les faire pousser ou de les assembler.

Et vous, allez-vous attendre qu’une maladie ou quelque chose de grave vous arrive pour prendre la décision d’AGIR et prendre soin de vous ?

Comment ne pas rater sa vie : conclusion

Et vous, que regrettez-vous aujourd’hui mais qu’il est encore temps de mettre en place ?

À votre avis, à la fin de votre vie, que n’aimeriez-vous pas regretter ?

Alors agissez, maintenant pour ne rien regretter !