Non, le livre d’Olivier Roland n’a pas changé ma vie, il l’a bouleversée ! La lecture de Tout le monde n’a pas eu la chance de rater ses études a totalement chamboulé mon quotidien. Dans cet article, découvrez comment, grâce à la métalecture, j’utilise le manuel d’Olivier Roland avec ma famille dans ma vie quotidienne.

Comment tout a commencé.

Si je reviens quatre semaines en arrière, j’avais dû visiter 4 ou 5 blogs en tout et pour tout dans mon existence, en produire un moi-même ne m’avait jamais traversé l’esprit ! Quant à créer ma propre entreprise, c’était inimaginable. Et bien à présent, j’y réfléchis !

J’ai découvert son livre en librairie. Je l’ai lu en trois soirs puis relu en prenant des notes. Et j’ai décidé de créer ce blog

Dans mon article précédent, j’ai expliqué que pendant mes lectures, je prends beaucoup de notes et j’applique ce que j’appelle la métalecture.

J’ai décidé pour vous montrer ce que cela donne concrètement de débuter avec le livre d’Olivier Roland Tout le monde n’a pas eu la chance de rater ses études.

La première partie du livre

La première partie, intitulée « Apprendre en s’amusant ou comment s’éduquer efficacement au XXIème siècle », explique en quoi l’école prépare assez mal à la vie. L’auteur en conclut que ne pas avoir de diplome n’est pas au frein à l’entreprenariat bien au contraire.

Les conseils qu’il donne pour développer sa mémoire, se motiver et se faire sa propre éducation sont passionnants. Le ton est drôle et les informations sont accompagnées de nombreuses références scientifiques comme preuves. Bref, c’est très intéressant et je vous conseille la lecture de ce livre mais attention, sachez que du jour au lendemain, vous pouvez votre retrouver avec une idée d’entreprise et un blog…

C’est parti, voici mes notes !

La première vaut le détour, vous ne le regretterez pas…

Les méthodes efficaces

Quand il écrit à la page 29 de l’édition 2019, « il existe des méthodes bien plus efficaces que d’autres dans de nombreux domaines », moi, j’ai écrit dans la marge : « déjà une méthode que l’on applique fonctionne mieux que celle que l’on n’applique pas »…

Cela peut faire sourire et vous admettrez que ce n’est pas avec des commentaires pareils que je vais faire beaucoup avancer le développement personnel… Et pourtant, cette remarque est cruciale. En effet, une méthode décrite dans un livre peut être géniale mais si vous ne l’appliquez jamais dans votre quotidien, si vous ne la mettez pas en place concrètement, cela ne changera rien du tout pour vous.

Cela rejoint tout à fait la citation fétiche d’Olivier Roland (page 238) : « Il y a un gouffre bien moindre entre l’ignorance et le savoir qu’entre le savoir et l’action » de Chris Guillebeau.

La diète médiatique

Aux pages 154 et 155, il développe son idée de « diète médiatique » (et franchement par les temps qui courent cela fait du bien… là aussi, j’avais débuté mi-janvier donc quand j’ai lu ce qu’il en dit cela a fait tilt immédiatement). Le sous-titre de la page 155 est « Choisissez sélectivement à la place des sources d’informations directement liées à votre métier et/ou qui vont vous aider à avancer dans vos objectifs ».

J’ai ajouté en notes : toujours penser « utilité » et « praticité ».

Cela me semble être un bon principe de vie d’éviter tout ce qui ne nous apporte rien ou du moins pas grand chose. Cela ne veut pas dire qu’il ne faut pas de temps en temps surfer sur internet ou lézarder devant la télé mais, de façon générale, il est profitable de nous former ou de progresser concrètement vers nos objectifs. Vous pouvez bien sûr vous adonner à une ou plusieurs passions mais, dans ce cas, je le compte dans ce qui est utile puisque cela vous rend heureux.

L’idée est de ne pas perdre son temps à des activités totalement inutiles.

Deux conseils importants

Il vaut mieux avoir un environnement minimaliste (page 205) pour se faciliter la vie et se concentrer sur ce qui est important.

Par exemple, il est plus rapide de faire le ménage si on a peu de bibelots. Il est plus facile de trouver la casserole que l’on cherche si l’on n’a pas sept poêles à sortir avant de tomber sur nos six casseroles…

Le deuxième conseil est celui de la page 216 : il faut prendre des notes dès que l’on pense à quelque chose afin de ne pas oublier et de ne pas s’encombrer l’esprit.

Nous savons tous ce que cela fait de perdre l’idée géniale que nous n’avons malheureusement pas pris le temps de noter… ou de revenir des courses en ayant oublié LE produit dont on avait super besoin mais que l’on n’a pas écrit sur notre liste de courses quand on y a pensé…

Passons maintenant à la partie 2

La 2ème partie de Tout le monde n’a pas eu la chance de rater ses études est intitulée « Créer son entreprise et devenir libre ». Elle m’a beaucoup inspirée pour alimenter mon dossier « mes bonnes idées trouvées dans les manuels de business ou de finances« .

Petit rappel avant de débuter.

J’ai mis en place une méthode de lecture particulière puisque non seulement je prends beaucoup de notes en me demandant quelles actions concrètes je peux mettre en pratique dans ma vie mais surtout, je détourne sytématiquement les conseils de ces manuels pour créer des outils ou des astuces applicables dans le développement personnel.

Le lean startup

A la page 355, Olivier Roland explique ce qu’est le lean Startup. Cela m’a inspiré une tactique que j’applique dans ma famille pour ne plus perdre mon temps à des actions en espérant des tonnerres d’applaudissements… qui ne viennent pas car tout le monde s’en fiche !

Qu’est-ce que le lean startup ?

L’auteur rappelle l’histoire de Eric Ries qui connut deux échecs dans son parcours d’entrepreneur avant de créer IMVU et de mettre en pratique ce qu’il appela le « lean startup » c’est-à-dire une méthode scientifique de création d’entreprise. Il s’agit de minimiser les coûts et donc le risque.

À travers cette pratique, vous expérimentez votre idée en la confrontant avec le réel avant même d’inventer le produit. Olivier Roland parle même de « philosophie de lean startup » à la page 360 en expliquant quelles sont les étapes de cette pratique et comment les mettre en place.

En gros, il s’agit de :

  • définir le besoin des prospects
  • créer un produit pas encore fini ou d’émettre une idée
  • vendre cette version pas encore achevée
  • finir le produit si et seulement s’il s’est vendu

On peut aussi faire un sondage auprès de gens dont on aura au préalable récupérer les adresses email via un blog par exemple.

Comment j’ai adapté le lean startup à ma vie privée ?

En juillet 2020, pour faire plaisir à mon fils de 12 ans, j’ai commandé sur internet deux heures de conduite dans un simulateur de pilotage de voiture de course. Je pensais que cette surprise lui plairait. A cause de l’épidémie, notre voyage était annulé donc il fallait occuper le temps libre.

Nous pouvions y aller ensemble. Conduire une voiture de course ne m’enchantait guère mais pour créer de bons souvenirs, je l’aurais fait de bon coeur. Je me disais aussi que s’il préférait, nous pouvions y aller avec un de ses copains. Bref, j’étais fière d’être une maman active, proposant une super opportunité à son ado.

Et bien, j’ai pris une claque ! Quelle déconvenue !

Quand je le lui ai annoncé, il m’a répondu que cela ne l’intéressait pas et que je n’avais plus qu’à y aller toute seule. J’étais dépitée. Cela m’a servi de leçon !

A présent, j’applique le lean startup dans ma vie privée. Je ne dépense ni argent, ni temps tant que je n’ai pas de client (comprendre tant que les membres de la famille ne sont pas motivés). Je fais une proposition (phase du test donc de confrontation de l’idée avec le réel) et je n’achète ou propose que si l’idée a du succès !

Ainsi, avant de me mettre à cuisiner pendant 2h la super recette que je viens de trouver sur un super blog et avoir ensuite la désagréable impression que personne n’apprécie à sa juste valeur mon plat, en comparaison du temps passé et des efforts investis, maintenant, j’en parle en amont et je m’y mets (ou pas) en fonction des réactions… Ceci dit, je n’agis pas seulement en fonction des autres, si j’ai envie de tester un plat même si pesonne ne semble enchanté, je le fais pour moi ! Mais dans ce cas, je ne me formalise pas du manque d’enthousiasme des autres.

Convaincu ? Alors, vous aussi, essayez d’appliquer le lean startup à la maison !

Le SPINSELLING

A partir de la page 465, Olivier Roland explique la méthode du SPIN SELLING pour vendre efficacement.

Qu’est-ce que le spinselling ?

Le verbe to spin en anglais signifie “faire tourner”, “donner de l’effet”, “faire un tour”, “tisser” et par extension “faire la conversation”.

Il s’agit avec ce mot de décrire une méthode pour vendre davantage, pour convaincre les clients d’acheter un produit grâce à une technique spéciale. C’est donc une tactique du marketing de vente.

On parle aussi de spin doctors pour les conseillers en relations publiques qui aident les politiques en influençant l’opinion publique grâce à des slogans.

Cette technique a été créée par Neil Rackham après une immense étude qu’il a menée avec son agence de conseil en vente Huthwaite entre 1974 et 1984. 35 000 appels de commerciaux ont été analysés pour découvrir les modèles de vente les plus efficaces.

couverture du livre The Spin Selling

Le livre SPIN SELLING, paru en 1988, décrit une méthode révolutionnaire et contre intuitive. Il a connu un très grand succès dès sa parution car il y avait un réel besoin d’améliorer les techniques des vendeurs en vente complexe c’est-à-dire quand l’investissement pour le client est important. Dans ce cas, ce dernier a besoin d’un temps de réflexion car il ressent davantage de pression et a peur de faire une erreur qui aurait des conséquences sur la trésorerie et la popularité de son entreprise.

Du coup, dans une vente complexe, le client a besoin de créer un lien avec le vendeur : il s’agit presque d’une collaboration ; en tout cas, le vendeur doit accompagner le client. En général, le client pose les questions au vendeur pour obtenir des informations sur le produit. Mais dans une vente complexe, ce doit être le contraire !

C’est d’autant plus vrai à l’heure du digital, car aujourd’hui, avec internet, les gens se renseignent en amont sur les produits.

En effet, l’étude de Rackham a conclu que la vente a plus de chance de se conclure si l’acheteur fait la conversation. Il ne suffit donc pas de présenter son produit, il faut surtout s’intéresser au client, bien le connaître afin que la confiance s’installe et qu’il parle de lui et de ses besoins.

En quoi consiste cette méthode ?

Il y a 4 étapes suivant les 4 types de questions à poser dans un ordre très précis pour optimiser les chances de concrétiser une vente :

  1. Les questions de contexte pour établir un lien et mieux connaître le client et sa situation. Cette phase ne doit pas trop durer car cela peut irriter la personne qui a l’impression que vous connaissez mal son secteur. Il vaut mieux montrer que l’on veut juste confirmer ses connaissances ou les approfondir avec des renseignements complémentaires.
  2. Les questions sur la problématique : il s’agit de découvrir quelles sont les “douleurs” du client donc quelles sont ses difficultés. Pour cela, il faut faire parler le prospect pour qu’il révèle ses sources de mécontentement. Lors de cette phase d’investigation, le vendeur peut distinguer les besoins explicites clairement exprimés et les besoins implicites que l’interlocuteur n’a pas formellement exprimé. Celui-ci se sentira bien épauler si on lui permet d’approfondir sa conscience des écueils rencontrés. De plus, cela permettra par la suite de proposer une offre parfaitement conforme aux attentes du prospect.
  3. Les questions sur les conséquences du problème : il s’agit de faire comprendre au client l’urgence de résoudre les obstacles pour éviter des risques importants. Pour Rackham, c’est l’étape cruciale pour réussir. Pour cela, il faut parvenir à faire dire au client lui-même quel serait l’impact négatif si les résistances définies à la phase 2 n’étaient pas résolues.
  4. Les questions de solutions : il faut à travers les questionnements de cette phase faire dire au client quels seraient les bénéfices d’une éventuelle solution. Le vendeur doit grâce à la subtilité de l’interrogatoire le conduire à dire lui-même qu’il faut trouver une solution rapidement et si possible, car ce serait l’idéal, que le client en conclut que la meilleure solution est justement celle que vous vendez. Du coup, l’achat est un investissement et non un coût, c’est gagné !

Quand j’ai découvert cette technique marketing, j’ai tout de suite envisagé l’intérêt qu’elle présentait si je parvenais à l’appliquer dans ma famille !

Comment utiliser le SPINSELLING dans votre quotidien ?

Qu’est-ce que ce serait bien en effet de pouvoir, avec quelques questions bien tournées, conduire mon fils à ranger sa chambre, pardon, à voir l’intérêt de ranger sa chambre ou de faire ses devoirs là tout de suite maintenant ! Qu’est-ce que j’aimerais être capable en 4 étapes de convaincre mon conjoint qu’il a besoin de sortir les poubelles ou de réparer le ventilateur qui fait un bruit bizarre depuis deux mois !

Pour adapter la méthode du SPINSELLING à la vie quotidienne, il faut être un peu manipulateur (et aucune maman n’a envie d’être prise en flagrant délit de manipulation) mais cela vaut tout de même le coup de tenter l’expérience, vous ne trouvez pas ?

Voyons ensemble un exemple.

Ranger sa chambre

Objectif de la démarche : faire en sorte que mon fils de 12 ans range sa chambre de lui-même.

  • 1ère étape : question de contexte

Moi : Que se passe-t-il, tu sembles bien embêté ? (Je profite de l’agitation entendue dans sa chambre pour intervenir.)

Lui : Je cherche mon chargeur de téléphone.

Moi : Il n’est pas là où tu le ranges normalement ? (question subtile qui sous-entend qu’il devrait y avoir un endroit où déposer obligatoirement son chargeur)

Lui : Ben, non, sinon je l’aurais trouvé !

  • 2ème étape : question sur la problématique

Moi : Il ne doit pas être très loin : tu vas bien finir par mettre la main dessus, non ?

Lui : C’est super chiant ! Je perds du temps.

  • 3ème étape : question sur les conséquences du problème

Moi : Tu en as besoin rapidement ?

Lui : Oui, mon tél est déchargé. En plus, je dois appeler un copain !

Moi : Tu peux l’appeler avec le fixe, non ?

Lui : Mais son numéro est sur mon téléphone !

  • 4ème étape : questions de solution

Moi : C’est bien ennuyeux de ne pas pouvoir recharger son téléphone. Ça t’arrive souvent, non ?

Lui : Pas tellement. (mauvaise foi)

Moi : Du coup, qu’est-ce que tu vas faire ?

Lui : Ben, continuer à le chercher.

Moi : Ah d’accord, tu l’as déjà cherché un peu ?

Lui : Ouais.

Moi : Et malgré cela tu ne l’as pas trouvé ?

Lui : Non, je te l’ai déjà dit ! (un peu énervé) Y a trop de bazar dans ma chambre ! (Ça y est, il l’a dit !!)

Moi : Pas facile de retrouver ce que tu cherches : il doit bien y avoir un moyen, non ?

Lui : Il faudrait que je fasse un peu de rangement… (Je jubile car c’est exactement là que je voulais l’emmener. Il est temps de s’éclipser sans rien dire de plus. Surtout ne pas faire de commentaire ! Ça gâcherait tout !)

Conclusion de mes essais d’adaptation du SPINSELLING

Il n’est pas toujours facile de savoir quand débuter une conversation sur le mode SPINSELLING. Mon expérience m’a montré que cela fonctionne mieux si la personne vient vous voir pour vous parler de son problème et qu’ensuite vous enchaînez.

Par exemple, mon fils aurait pu me dire qu’il ne retrouvait plus un objet dans sa chambre ou me demander si je savais où était son T-shirt préféré… Mon conjoint peut faire une remarque sur la gêne d’entendre le bruit du ventilateur pendant qu’il regarde un épisode de sa série préférée… et là, hop hop hop, je saute sur l’occasion pour poser mes questions.

Ceci dit, dans le commerce, le démarchage de client existe donc il est possible de faire de même à la maison et de ne pas attendre que l’autre ait un problème. Mais dans ce cas, vous devez bien choisir le moment pour votre première question de contexte car toute la réussite de la conversation en dépend.

Ainsi, le membre de votre famille doit être libre de toute occupation. Personnellement, j’aime le contexte de la voiture car mon interlocuteur ne peut pas s’échapper et fuir la conversation. Souvent, j’amène la conversation sur la thématique que je veux aborder en soulignant un problème que je rencontre personnellement. Par exemple, j’ai dit à mon fils que je ne parvenais plus à dégager suffisamment de temps le soir pour me consacrer à mes loisirs comme la méditation. Au fil des questions, je suis parvenue à lui faire dire qu’il serait bien qu’il participe aux tâches ménagères et il a décidé de m’aider en s’occupant seul de de remplir et vider le lave vaisselle !

Un autre point extrêmement important : il faut toujours garder en tête que vous devez présenter des questions neutres sans trop de jugements sous-entendus… et c’est le plus difficile ! C’est votre interlocuteur qui doit tirer les conséquences de la conversation et non vous.

Ne dites jamais « Tu ne penses pas que si tu rangeais ta chambre, tu n’aurais pas ce problème ? » mais plutôt « que pourrais-tu faire pour éviter ce problème à l’avenir ? ».

De même, n’apportez pas de solution sauf si on vous le demande. Ainsi, ne dites pas « Il faudrait démonter le ventilateur et le remonter pour voir d’où vient le problème. » mais plutôt « Qu’est-ce qu’on pourrait faire pour supprimer ce bruit qui nous dérange ? »

Cette méthode peut être très efficace mais n’est pas toujours un succès. Je dois bien l’avouer parfois l’autre n’explicite jamais ce qu’il devrait faire pour ne plus rencontrer la difficulté. Ceci dit, je reste persuadée que même non prononcée, l’idée fait son chemin dans la tête de votre interlocuteur…

Vivre dans sa famille / vivre pour sa famille ?

Considérer son entreprise comme un système

Dans le chapitre 15 « Comment démultiplier votre efficacité et être plus heureux en déléguant », Olivier Roland explique qu' »externaliser est vital, non seulement pour votre succès et celui de votre entreprise, mais aussi pour votre équilibre et votre bien-être personnel« .

Il insiste alors sur la différence entre « travailler dans son entreprise » qui signifie « accomplir une tâche technique nécessaire » et « travailler sur son entreprise » c’est-à-dire « mettre en place la procédure qui va permettre à quelqu’un de réaliser cette tâche ».

Dans ce deuxième cas, vous pouvez déléguer mais surtout les gens qui travaillent pour vous peuvent faire tourner l’entreprise même en votre absence.

Créer des procédures

Pour mettre en place cette méthode, l’auteur conseille de penser en terme de « système« , c’est-à-dire d’organisation qui fait que votre entreprise travaille pour vous, et de créer des procédures.

A partir de la page 511, il explique qu’il faut rédiger des documents qui expliquent le fonctionnement de votre entreprise, qui décrivent vos processus et détaillent les solutions mises en place face aux problèmes rencontrés. Cette méthode de documentation a de nombreux avantages car elle permet l’automatisation de l’entreprise : tous les employés ont la même base de travail et reproduisent les bonnes procédures efficacement.

Quand j’ai lu ce chapitre, fidèle à mon habitude, je me suis demandée s’il était possible de mettre en place des procédures dans le contexte familial. Et la réponse est OUI évidemment.

Penser sa famille en terme de système, une idée folle ?

Au départ, quand j’ai eu l’idée d’essayer d’appliquer cette méthode entreprenariale en famille, je me suis dit que ça ne marcherai pas car une famille n’est pas une entreprise et les termes comme »automatiser des procédures » ou « externaliser » ne peuvent pas s’adapter au domaine des liens familiaux, de l’amour parental…

Certes, mais au final, j’ai trouvé tellement d’avantages que je m’y suis quand même résolue…

Se créer une famille zen

De toute façon, au moment où j’ai eu cette idée, je n’avais pas le choix. Il fallait que quelque chose change !

J’étais en plein burn-out familial avec une charge mentale énorme car le nouvel emploi du temps scolaire et loisir de mon fils m’obligeait à lui consacrer tout mon temps libre.

J’ai craqué physiquement car il y avait trop de changements dans notre quotidien. trop de longs trajets en voiture et je n’avais plus de temps pour moi. Je voulais une famille plus zen !

Que peut bien signifier « standardiser » en famille ?

Pour moi, il s’agit d’établir des règles stables et routinières qui permettent d’avoir une organisation efficace et reposante car bien pensée.

Il s’agit par exemple de faire les listes des tâches de rangement et de nettoyage, de les étaler dans la semaine ou dans le mois grâce à un calendrier mensuel et de les répartir équitablement entre les membres de la famille. Cela pose un cadre, certes un peu strict, mais en tout cas efficace.

Que peut-on automatiser ?

On peut automatiser les listes de courses, les repas sur un mois, les jours de ménage… Bref quasiment tout ! Cela permet d’avoir un planning fixe que tout le monde peut suivre y compris si un membre s’absente.

D’après l’auteur, le processus d’automatisation des procédures « peut vraiment vous apporter joie, prospérité et tranquillité d’esprit » (page 512) et je veux bien le croire tant l’idée de la famille collaborative m’a enchantée dans mon quotidien.

Procédurer en famille ?

Pour automatiser le fonctionnement de la famille, rien de mieux qu’un support écrit tel que classeur à procédures, porte-vues ou cahier. Peu importe mais croyez-moi, l’essayer, c’est l’adopter !

Procédurer le fonctionnement de votre maisonnée consiste à posséder un document qui regroupe tout ce dont un membre de la famille pourrait avoir besoin dans le quotidien.

Mais par quoi débuter ?

Personnellement, j’ai débuté avec le lave-vaisselle et le lave-linge en découpant les pages des notices et en ajoutant quelques remarques à la main afin que mon fils de 12 ans puisse les utiliser sans moi.

J’ai ensuite prévu un planning mensuel des menus des repas qui est donc identique d’un mois à l’autre. J’ai poursuivi avec les tâches ménagères en précisant qui fait quoi et quand. Je vais toujours faire les courses le même jour. J’ai aussi établi les procédures de ce qui doit être fait chaque matin/soir/week end…

J’ai aussi pris l’habitude salutaire (merci Olivier Roland) de noter la solution trouvée dès que je rencontre un problème. Ainsi, si dans quelques mois ou quelques années, je retombe sur le même souci, j’ai gardé dans mon classeur la procédure pour le solutionner en quelques minutes sans me prendre la tête. Il n’y a rien de pire que d’être face à une difficulté déjà rencontrée, de savoir que l’on avait trouvé comment le résoudre mais ne plus s’en souvenir… ça vous parle ? Et bien, décidez une bonne fois pour toute que cela ne vous arrivera plus !

Gain de temps

Cela peut paraître fastidieux sur le coup de devoir écrire tout ceci mais pensez au gain de temps sur le long terme. Par exemple, votre baby sister est malade et vous devez en prendre une nouvelle pour une soirée. Qu’est-ce qui sera le plus rapide : lui redire à l’oral tout ce qu’elle doit savoir au risque d’oublier certains points importants (et de passer une mauvaise soirée à vous inquiéter) ou lui donner les pages de votre classeur qui la concerne ?

De plus, depuis le début, je parle de classeur, de porte-vues, de cahier donc à l’écrit mais rien ne vous empêche de faire des audios ou des vidéos.

Un autre exemple pour finir de vous convaincre si ce n’est pas déjà fait. Imaginez que votre conjoint parte 15 jours auprès d’un proche malade qui a besoin de sa présence. Ce serait bien d’avoir un document avec tout ce que l’autre fait en temps normal pour le remplacer et ne plus se sentir démuni face à l’organisation complètement chamboulée.

Faire évoluer ses procédures

Votre document de procédures va évoluer selon l’âge de vos enfants. Vous devez faire le point de temps en temps pour l’adapter aux capacités de chacun.

Par contre, avec un ado, je vous conseille de placer quelques notes par ci par là pour lui rappeler qu’il doit regarder les procédures ! De même, pour les appareils électroménagers, prévoyez de dessiner les boutons clairement pour ne pas avoir de mauvaises surprises !

Un avantage primordial

L’avantage le plus intéressant et c’est écrit à la page 518 de Tout le monde n’a pas eu la chance de rater ses études : personne ne pourra vous dire qu’il ne savait pas ou que les consignes n’étaient pas claires. Ainsi, Olivier Roland écrit : « Quand un texte est écrit, les problèmes d’interprétation sont moins fréquents et les problèmes de mémoire sont réglés pour tout le monde. » Cela fait du bien de l’entendre, n’est-ce pas ?

Déléguer ou externaliser

Pour l’auteur, avoir une « entreprise qualité de vie » consiste à déléguer et à externaliser les tâches.

Est-ce que cela a du sens pour obtenir une « famille qualité de vie » ? Evidemment, on peut faire faire le ménage et ses courses par quelqu’un d’autre. Mais essayons de chercher des solutions qui ne coûtent pas cher.

Il est possible si vous habitez en ville de se rendre au drive pour les courses avec liste pré-enregistrée.

Le système des procédures permet de déléguer les tâches aux autres membres de la famille y compris les plus jeunes en s’adaptant à leur âge. Ainsi, vous ne serez plus chez vous comme le chef d’entreprise qui doit tout gérer dans son entrerpise mais comme celui qui sait faire confiance aux autres. D’ailleurs, tout le monde est mis à contribution dans la recherche de solutions pour améliorer l’organisation.

Penser sa famille comme un système permer de prendre du recul sur le fonctionnement du quotidien donc de ne plus avoir la tête dans le guidon mais être en promenade tranquille sur le vélo !:)

Il est donc possible d’arrêter de vivre pour sa famille en s’oubliant et en gérant tout au profit d’une vie dans sa famille et privilégier la qualité de vie.

Conclusion

Pour conclure, je vais laisser la parole à Olivier Roland : « Ce ne sera pas facile. Mais ça vaut le coup ».

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