Bienvenue dans ce nouvel épisode du podcast qui s’intitule : « Que signifie vivre la maîtrise de l’amour ? ».
Je vous propose aujourd’hui de partager ma lecture de l’œuvre de Don Miguel Ruiz : « La maîtrise de l’amour. Apprendre l’art des relations. »
Je l’avais lu il y a quelques années mais suite au chamboulement dans ma vie de couple, une voisine m’a suggéré de le lire. (Si vous voulez savoir ce qui s’est passé dernièrement dans ma vie, c’est dans cet épisode !)
Du coup, j’ai pensé que ce serait une bonne idée de le relire.
D’après la 4ème de couverture, l’auteur nous explique dans ce livre « comment guérir nos blessures émotionnelles, comment recouvrer la liberté et la joie, qui sont nos droits de naissance, ainsi que l’esprit du jeu, indispensable pour établir des relations d’amour. »
👉 Évidemment, dans cette période de remise en question que je traverse et lors de laquelle je me pose beaucoup de questions sur la vie de couple, il m’a semblé primordial non pas seulement de relire le livre mais surtout de bien comprendre puis de mettre en pratique les enseignements.
Et quoi de mieux pour cela que de devoir partager avec vous ce que j’ai compris du livre ? 😉
L’idée est de partager les citations tirées du livre qui m’impactent le plus et de vous révéler ce qu’elles m’inspirent pour avancer dans mes réflexions du moment.
Surtout que, dans son avant-propos de janvier 2022, Don Miguel Ruiz invite à se servir du livre comme d’un « guide pratique pour soigner votre relation avec vous-même, pour soigner votre relation avec les autres et pour améliorer votre existence à tout point de vue. »
3 objectifs qui correspondent très bien à la thématique de la saison 3 du podcast !
Nous sommes des « maîtres » : nous devrions donc être dans la maîtrise de l’amour !
« Nous sommes des maîtres car nous avons le pouvoir de créer nos vies et de les diriger. »
Alors rappelez-vous : nous sommes les maîtresses de notre existence, de nos choix, de nos actions…
« Vous êtes comme vous êtes, parce que c’est ce que vous croyez à propos de vous-même. »
Autrement dit, on se dessine à partir de nos pensées notre personnalité et nous devenons ce que nous croyons être.
Personnellement, je me répète que je suis une chance pour moi-même déjà mais aussi pour les autres, pour ceux qui me connaissent.
Et ce n’est pas de la prétention.
C’est juste une façon d’ancrer en moi que je suis une bonne personne, qui fait du mieux qu’elle peut et sait aussi se remettre en question.
Je suis juste quelqu’un qui chemine vers son mieux être.
Mais la peur nous maîtrise
L’idée principale, dans la perspective Toltèque, est que les humains vivent dans la peur d’être blessés et agissent pour l’éviter.
Chacun de nous a des « plaies infectées de poison émotionnel » ce qui nous fait vivre dans le « rêve de l’enfer ».
Le mitote est l’ensemble des informations venant de la société, de notre famille, de notre culture, de notre éducation… qui nous influencent et provoquent nos peurs.
D’où vient le « problème » ?
Enfant, nous étions dans la joie de l’instant présent puis, nous avons désiré être accepté et aimé par notre entourage donc nous nous sommes adaptés.
En cherchant la reconnaissance et l’approbation d’autrui, nous avons perdu notre innocence.
Nous apprenons au fur et à mesure de nos expériences qu’il vaut mieux ne pas être qui nous sommes vraiment profondément car c’est un risque.
C’est de cette façon que nous nous construisons une image sociale que nous donnons à voir aux autres.
Dans une relation amoureuse, en fait nous sommes 6 (Alors comment voulez-vous être dans la maîtrise de l’amour !)
Du coup, dans une relation amoureuse, il y a 6 images :
- Image intérieure que nous avons de nous-même (et donc l’autre aussi)
- Image extérieure que nous projetons vers les autres (et notre partenaire fait de même)
- Image créée par l’autre de son point de vue (et nous faisons pareil avec lui)
Nous vivons sans cesse dans ces « mensonges » imbriqués les uns dans les autres à cause de ces 6 images.
Alors comment voulez-vous vivre la « maîtrise de l’amour » ?
Croyez-vous à l’amour ?
Dans le chapitre 3 intitulé « L’homme qui ne croyait pas à l’amour », l’auteur nous raconte une histoire (que vous irez découvrir seule car je ne peux pas tout révéler !) pour nous faire comprendre deux points essentiels en matière de relation :
👉 ce que nous croyons être de l’amour est souvent une « guerre de pouvoir » c’est-à-dire une « relation de peur basée sur le pouvoir ».
Au fur et à mesure de nos expériences (souvent douloureuses), nous devenons vulnérables et nous renforçons ce jeu de pouvoir en augmentant le sentiment de peur en nous.
Pour sortir de cette peur, il faudrait pouvoir vivre une relation sans envie, ni jalousie, ni contrôle, ni possessivité. (Certes mais comment faire ?)
👉 Une des erreurs que nous commettons souvent en amour, c’est de remettre à l’autre notre bonheur.
Pourtant, notre bonheur en amour ne vient pas de l’amour que nous porte l’autre (donc de l’extérieur) mais de l’amour que nous portons nous-même vers nous et vers l’autre.
« Si vous placez votre bonheur entre les mains de quelqu’un d’autre, tôt ou tard, il ou elle le brisera. »
Le plus souvent inconsciemment, sans le vouloir.
« Votre vie entière n’est qu’un rêve. Vous vivez au beau milieu d’un rêve dans lequel tout ce que vous savez sur vous-même n’est vrai que pour vous. »
« Chaque relation devient un être vivant concrétisé par deux rêveurs. »
Il existe deux voies : la voie de l’amour et la voie de la peur.
Évidemment, il vaudrait mieux choisir la voie de l’amour :
- L’amour ne connaît aucune obligation.
- L’amour n’a pas d’attentes.
- L’amour se fonde sur le respect.
- L’amour est impitoyable ; il n’a pitié de personne mais il a de la compassion.
- L’amour est totalement responsable.
- L’amour est toujours bon.
- L’amour est inconditionnel.
- Dans la voie de l’amour, la justice existe.
- Dans la voie de l’amour, vous donnez plus que vous ne prenez.
Alors comment être dans la « voie de l’amour » et ne plus laisser la suprématie à la « voie de la peur » ?
L’amour ne connaît aucune obligation
« L’amour ne connaît pas la résistance. Quoi que nous fassions, c’est parce que nous le voulons. C’est un plaisir ; c’est comme un jeu et le jouer nous amuse. »
Il n’y a pas de « je dois » ou « il faut » dans l’amour.
Du coup, il n’y a pas non plus d’interdiction.
L’amour n’a pas d’attentes
Si l’on suit la voie de la peur, nous avons des attentes vis-à-vis de l’autre. On attend de l’autre qu’il fasse ce que l’on fait pour lui et donc nous avons peur qu’il ne le fasse pas, nous déçoive, nous trahisse, nous rejette…
Le mieux est de ne créer pas d’attentes chez ton partenaire avec des promesses intenables. Par exemple, on ne peut pas promettre qu’on l’aimera toujours parce qu’on n’en sait rien.
« Quasiment rien ne peut nous atteindre lorsque nous vivons dans l’amour. »
L’amour se fonde sur le respect
Je respecte l’autre et je l’estime capable d’effectuer ses propres choix.
Je n’essaie pas de contrôler l’autre. Je le laisse libre d’être ce qu’il veut être.
L’amour est impitoyable ; il n’a pitié de personne mais il a de la compassion
Quand j’ai de la pitié pour quelqu’un, je ne l’estime pas capable de s’en sortir.
Je ne fais pas de choix pour l’autre.
Je n’essaie pas de le contrôler.
L’amour est totalement responsable
« Essayer de fuir ses responsabilités est l’une des plus grandes erreurs que nous puissions commettre, car chaque action a des conséquences. »
Vous devez être responsable de votre part de la relation.
L’amour est toujours bon
La peur nous donne des obligations, des attentes ; on est dénué de respect, on évite la responsabilité, on sent de la pitié.
« La colère n’est que de la peur masquée. Il en va de même pour la tristesse et la jalousie. »
Mais la voie de l’amour au contraire nous rend bon.
L’amour est inconditionnel
« La peur est pleine de conditions. Dans la voie de la peur, je vous aime si vous me laissez vous contrôler, si vous êtes gentil avec moi, si vous cadrez avec l’image que j’ai de vous. Je me crée une image de ce que vous devriez être, et comme vous n’êtes pas et ne serez jamais conforme à cette image, je vous juge et je vous déclare coupable.»
Dans l’Amour, « je vous aime tel que vous êtes et vous êtes libre d’être comme vous êtes. »
« Nous n’avons aucun droit de changer quiconque et personne n’a le droit de nous changer. Si, un jour, nous changeons, c’est parce que nous le voulons bien, parce que nous ne souhaitons plus souffrir davantage. »
« Il y a tant de conditions, d’attentes et d’obligations dans la voie de la peur que nous créons de nombreuses règles pour nous protéger de la douleur émotionnelle alors qu’en réalité, il ne devait en exister aucune. Toutes ces règles affectent la qualité de communication existant entre nous, parce que lorsqu’on a peur, on ment. Si vous vous attendez à ce que je me comporte de telle manière, je me sens obligé de le faire. Mais en réalité, je ne suis pas ce que vous voudriez que je sois. Si je suis honnête et que je suis vraiment moi-même, vous êtes blessé, vous vous énervez. Alors je vous mens, car j’ai peur de votre jugement, peur que vous en ayez après moi, que vous me considériez coupable et que vous me punissiez. »
Dans la voie de l’amour, la justice existe
« Si vous faites une erreur, vous la payerez une fois et si vous vous aimez vraiment, vous en tirerez une leçon. Dans la voie de la peur, il n’y a pas de justice. Vous vous forcez à payer des milliers de fois la même erreur. Et vous faites pareil avec votre partenaire ou vos amis.»
Peu importe l’amour que l’on porte à une personne, nous ne pouvons la connaître profondément car nous ne savons pas quelles sont ses pensées.
Pourtant, nous essayons de contrôler cette moitié de la relation.
Quand nous sommes dans la peur, nous tentons d’obtenir des petites doses d’amour dont nous avons besoin pour nous sentir bien.
« On a donc le choix : soit créer des conflits et déclencher une guerre de pouvoir, soit devenir des partenaires de jeu et former une équipe. »
« Même si vous jouez de deux façons différentes, vous avez le même but : passer un bon moment ensemble, jouer en partenaires. »
Il ne s’agit plus de gagner ou de perdre mais de jouer.
Dans la voie de l’amour, vous donnez plus que vous ne prenez
Chacun rêve son propre rêve donc « vous pouvez être responsable de votre moitié ».
« Vous deviendrez conscient que personne ne peut vous rendre heureux et que le bonheur provient de l’amour que vous exprimez : c’est la plus grande maîtrise des Toltèques, la maîtrise de l’amour. »
En lisant ces passages du livre, je me disais que je ne voulais plus avoir peur d’aimer, peur de passer du temps avec un partenaire ou de lui révéler mes blessures et mes joies.
En effet, je veux être dans l’ouverture.
« La seule façon de maîtriser l’amour est de le pratiquer. Vous n’avez pas à justifier votre amour, ni à l’expliquer : vous n’avez qu’à vous exercer à aimer. La pratique conduit à la maitrise. »
Accepter l’autre tel qu’il est, s’accepter soi-même et dire qui l’on est : c’est cela la maîtrise de l’amour !
« Vous ne pouvez pas changer les autres. Aimez-les tels qu’ils sont ou ne les aimez pas. »
« Il vous faut être totalement honnête avec vous-même : dites ce que vous voulez et voyez si vous avez envie de danser ou pas. Vous devez bien comprendre ce point car il est essentiel. Si vous saisissez vraiment cela, vous aurez des chances de voir ce qui est vrai chez les autres et non pas seulement ce que vous avez envie de voir. »
« Quel est l’homme parfait ou la femme parfaite pour vous ? Celui ou celle qui a envie d’aller dans la même direction que vous, qui est compatible avec vos valeurs et vos opinions sur les plans émotionnel, physique, économique et spirituel. »
« Vous êtes son partenaire idéal si elle vous aime exactement comme vous êtes et qu’elle ne cherche pas à vous changer. Elle n’a pas à être responsable de vous ; elle a confiance ; vous serez ce que vous prétendez être, conforme à ce que vous projetez de vous-même. »
« Car si quelqu’un s’efforce de vous changer, cela veut dire que vous n’êtes pas ce qu’il ou elle veut. Alors pourquoi rester ensemble ? »
Bien se connaître soi
L’auteur conseille de bien se connaître pour savoir ce que l’on veut et de qui on a besoin pour choisir quelqu’un « en bonne résonnance » avec vous.
Il conseille aussi d’être honnête avec soi-même et les autres :
« Projetez de vous-même ce que vous sentez vraiment être et ne prétendez pas être qui vous n’êtes pas. »
« Vous n’avez qu’à être vous-même. »
Ne pas se leurrer sur l’autre
« Ne vous mentez pas. N’inventez pas chez autrui ce qui n’y est pas. »
« Regardez ce qui est devant vous ; ne soyez pas aveugle et ne prétendez pas non plus voir ce qui n’est pas là. »
« Lorsque vous achetez quelque chose dont vous n’avez pas besoin, elle finit à la cave. Il en va de même pour nos relations. […] Si le départ est juste, le reste sera plus facile, car vous pourrez être vous-même. »
Selon l’auteur, pour aimer l’autre tel qu’il est, il faut d’abord « faire un pas en arrière » : « vous devez vous accepter et vous aimer vous-même tel que vous êtes. Ce n’est qu’ainsi que vous pouvez être et exprimer qui vous êtes. »
Être dans la liberté
« Si vous limitez la liberté de votre partenaire, vous limitez du même coup la vôtre, car vous devez sans arrêt vérifier ce qu’il fait ou non. Mais si vous vous aimez suffisamment, vous ne renoncerez jamais à votre liberté personnelle. »
Oser quitter quand cela ne va pas
« Soyez vous-même. Trouvez quelqu’un qui vous convienne. Prenez des risques, mais soyez honnête. Si ça marche, poursuivez. Si ça ne marche pas, faites-vous un cadeau à vous-même et à votre partenaire : quittez-le ; laissez-le partir. Ne soyez pas égoïste. […] Si vous ne parvenez pas à aimer votre partenaire tel qu’il est, quelqu’un d’autre y parviendra. Ne perdez pas votre temps, ni celui de votre partenaire. C’est cela le respect. »
Dans une relation « faites de votre mieux, parce que c’est vous qui en serez récompensé. »
« Si vous avez déjà un chat et que vous voulez un chien, que pouvez-vous faire ? Il vous faut viser un nouveau départ en rompant vos attaches au passé et en recommençant tout dès le début. »
Être là pour l’autre
« Si vous partenaire se fâche, vous pouvez lui dire : « Tu as le droit d’être en colère, mais moi, je n’ai pas à me fâcher parce que tu es énervé(e). Je n’ai rien fait qui soit la cause de ton énervement. »
Vous n’avez pas à accepter sa colère, mais vous pouvez lui permettre de la manifester. »
« L’idée est de ne pas intervenir dans son processus de guérison mais d’être présente.
Soigner sa part blessée
« Si vous parvenez à soigner cette part de vous-même, vous serez alors prêt pour une relation sans peurs, sans besoins. »
Je me suis rendu compte au fur et à mesure de ma lecture que je ne savais plus ce que c’est qu’une relation sans peur.
Est-ce devenu dangereux d’aimer ?
« Si on démarre une relation, quelle qu’elle soit, c’est par envie de partager, d’avoir du plaisir, de s’amuser et non pas pour s’ennuyer. Si on cherche un partenaire, c’est par envie de jouer, d’être heureux et de savourer ce que nous sommes. »
Le maître du rêve
« Chacune de vos relations peut être guérie, chacune d’elles peut être merveilleuse, mais ce processus de guérison commence toujours par vous. Vous devez avoir le courage d’utiliser la vérité, de vous parler franchement, d’être totalement honnête avec vous-même. »
« Vous devez tout d’abord déterminer si vous aimez ou non les conséquences de vos choix. Si vous appréciez telle conséquence, continuez d’agir comme vous le faisiez ; c’est parfait. »
Conclusion : Que signifie vivre la maîtrise de l’amour ?
Voilà ce que je retiens de ma 2ème lecture du livre de Don Miguel Ruiz.
Des questions plus que des réponses
Vous le constatez, cela a éveillé des questionnements au lieu de m’apporter des réponses.
Je dirai presque que je me sens encore plus en manque de « maîtrise de l’amour ».
J’avoue que non seulement je n’ai pas bien compris comment mettre en pratique ce qu’il nomme « la maîtrise de l’amour » mais j’ai surtout l’impression de ne rien maîtriser du tout !
Pourtant, pendant que je lisais, quelque chose est devenu limpide : il n’y a pas d’obligation dans l’Amour, pas d’exclusivité, pas d’enfermement.
Ce qui est plus difficile, c’est d’imaginer ce que cela implique concrètement.
Des changements s’opèrent
Je sens bien qu’en ce moment les questionnements sur le couple, l’amour et la relation amoureuse me conduisent à changer profondément de croyances mais aussi de désirs de vie.
Cela me perturbe énormément mais je sais aussi qu’il s’agit d’une période riche qui sera très certainement féconde.
Ce qui est sûre, c’est que je suis bien loin de connaître « la maîtrise de l’amour » et que je dois approfondir et expérimenter davantage « l’art des relations » selon les Toltèques.
Et si tu veux avec des conseils pour améliorer ta relation amoureuse, c’est par ici : épisode 116 !
Merci pour ces conseils.
Une de nos erreurs est certainement de penser que les autres vont changer.
La seule personne sur laquelle nous pouvons voir un changement, c’est nous, si nous en avons une envie profonde.
J’aime beaucoup l’oxymore : Le rêve de l’enfer.
Merci pour ce commentaire. Je crois que notre problème vient qu’inconsciemment et implicitement, nous désirons que l’autre change mais il ne peut changer que s’il le décide lui. Nous n’avons pas le pouvoir de changer l’autre mais nous avons le devoir de lui dire quels sont nos besoins et nos envies. 💪
« On a donc le choix : soit créer des conflits et déclencher une guerre de pouvoir, soit devenir des partenaires de jeu et former une équipe. »
C’est ma citation préférée, car c’est vraiment la fondation d’une bonne relation ❤️
Contente que cette citation te plaise. Ensuite, nous pouvons choisir ce que nous souhaitons pour notre vie amoureuse : le conflit ou le jeu ?
Merci pour votre article qui tombe au bon moment, je viens de faire une rencontre 👍
En effet… je vous souhaite un très bon début de relation ! 💖✨