Voici l’épisode 17 du podcast.

Après plusieurs semaines de silence, je reviens pour expliquer pourquoi j’ai eu besoin d’une pause et pour partager avec vous mes meilleurs conseils pour aller mieux et être heureux/se quand même…

« QUAND MÊME » parce que le monde actuel n’est ni apaisé, ni apaisant et que, malgré tout, nous devons trouver notre bien-être intérieur et notre place dans ce contexte qui nous échappe en grande partie.

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J’ai vécu plusieurs semaines de fatigue et de douleurs intenses liées à ma fibromyalgie.

L’épuisement m’a conduite à avoir des doutes face à mes projets et mon but.

J’ai eu besoin de mettre entre parenthèses le blog et le podcast pour faire le point.

À présent, j’ai envie de partager avec vous mes réflexions et les méthodes qui m’ont le plus aidée pendant cette période compliquée sur le moment, mais si bénéfique avec le recul.

attention cet article est un approfondissement de l'épisode du podcast
Je vous conseille donc d’écouter l’épisode ET de lire l’article !

Pourquoi faire une pause ?

La pause contrainte

Il y a environ trois mois, plusieurs jours de gastro m’ont empêchée d’ingérer les médicaments nécessaires pour soulager mes douleurs liées à la fibromyalgie.

Du coup, ces douleurs étaient devenues si intenses que je ne pouvais plus rien faire.

Je restais allongée.

Je pleurais et j’étais vraiment au plus mal.

J’ai donc dû effectuer une pause forcée dans ma production d’articles et d’épisodes de podcast.

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Sur le coup, j’ai vraiment considéré cet arrêt contraint comme une entrave à mon projet.

Puis, quand la forme physique est revenue, je me suis rendu compte que je n’avais plus la force morale, ni l’envie, ni l’énergie de poursuivre.

Ce contretemps m’est apparu comme une punition. Je savais qu’il était préférable de ne pas émettre de pensées négatives pour ne pas entretenir le manque de volonté et l’abattement.

J’ai alors décidé d’accueillir ce qui se passait sans émettre de jugement, ni positif, ni négatif.

Je me suis juste concentrée sur ce qui se passait pour le vivre le plus sereinement possible.

La pause choisie

L’acceptation est naturellement venue puis c’est devenu un choix délibéré de m’arrêter plusieurs semaines et pas seulement quelques jours.

Comme je devais partir au Bootcamp de Sandra FM, j’ai décidé que cette pause durerait jusqu’à mon retour.

Je sentais que j’avais besoin d’une coupure plus longue dans mon processus créatif pour déterminer ce que je voulais vraiment.

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Une pause salutaire

Je ne regrette absolument pas car je me suis recentrée, j’ai écouté mon corps et c’était exactement ce dont j’avais besoin pour retrouver l’énergie et la joie de créer.

Je me suis finalement rendu compte que j’en avais besoin et que cela me faisait du bien.

Cela m’a permis de me recentrer sur moi-même, sur mes envies, sur mes intuitions.

Je n’étais plus dans l’action automatique mais j’ai été contrainte de réfléchir à la finalité et, du coup, j’ai réussi à considérer ce temps de pause comme un bienfait.

À présent, je me sens beaucoup plus en accord avec le projet et je sais exactement où je veux aller.

Du coup, j’ai une énergie de folie.

Ce que cette pause salutaire m’a appris

Maintenant, je sais que l’on a le droit de stopper un projet malgré ses propres engagements. Il ne faut pas hésiter si on en ressent le besoin et quelles qu’en soient les conséquences.

Cela fait du bien de s’arrêter pour analyser ce qui nous arrive et pour faire le point sur ce que l’on veut vraiment.

Et si la vie décide de nous l’imposer, c’est qu’il y a une (bonne) raison.

Il faut suivre ce que les événements nous imposent ou ce que notre corps et/ou notre esprit réclament.

C’est SOI AVANT TOUT.

J’ai enfin compris ce que signifie pour moi « être alignée » : c’est mettre en accord l’intérieur et l’extérieur et en ressentir de la joie.

Que faire pendant cette pause salutaire ?

Qu’elle soit choisie ou contrainte, il est bénéfique de l’accueillir et d’y adhérer un minimum c’est-à-dire de la considérer comme un bienfait (si l’on peut), du moins sans a priori négatifs.

Après, c’est à chacun de s’adapter à ses ressentis, à ses intuitions et à ses envies.

Je peux partager avec vous ce que j’ai mis en place pendant cette période mais je ne peux que vous encourager à trouver vos propres leviers c’est-à-dire les actions qui fonctionnent pour vous.

Personnellement, je suis beaucoup restée allongée et j’ai médité essayant de me concentrer sur ma respiration et laissant filer mes pensées. Si méditer vous intéresse, vous pouvez écouter l’épisode 18 du podcast ou lire l’article qui l’accompagne.

Puis, j’ai fait l’inverse et j’ai commencé à écouter mes pensées et à y réfléchir rationnellement avec des listes de POUR et CONTRE.

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J’ai beaucoup écrit aussi en ne me limitant pas. Je notais absolument tout ce qui me passait par l’esprit me disant que quelque chose en sortirait.

J’avais raison. J’ai eu de nombreuses idées que je vais maintenant mettre en pratique.

Bien sûr, entretemps, il y a eu le Bootcamp qui a porté ses fruits pour me propulser sur mon propre chemin et confirmer mes intuitions sur ma mission.

Quelques conseils pour faire de cette pause une « pause salutaire »

  • Ne vous lamentez pas : vous avez besoin de pause de temps en temps pour mieux repartir !
  • Ne vous blâmez pas si cela vous oblige à rompre vos engagements : expliquez simplement la situation. Tout le monde est humain et doit pouvoir comprendre. Sinon tant pis !
  • Profitez-en vraiment ! Faites-vous plaisir. Écoutez-vous.
  • Si votre moral flanche, concentrez-vous sur votre énergie car c’est grâce à elle que vous allez récupérer votre envie.
  • Réfléchissez sur la signification de votre fatigue : avez-vous épuisé votre corps sans écouter votre fatigue ou êtes-vous engagé dans un projet qui ne vous correspond pas ou plus ? Ce qui est certain c’est que cette fatigue vous apprend quelque chose sur vous-même. Trouvez le pourquoi !
  • Ayez de la gratitude pour ce que cela vous apporte et vous apprend.
  • Programmez vos prochaines pauses avec sérénité.
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