Bienvenue dans ce nouvel épisode du podcast. Il s’intitule « Comment cultiver sa sécurité intérieure ? ».
Depuis le dernier épisode « L’amour de soi est primordial pour réussir en couple : voici pourquoi et surtout comment ! », j’ai reçu deux messages d’abonnées qui me disent que ce n’est pas facile avec les enfants, la famille et les peurs qu’elles éprouvent d’oser s’affirmer et se faire passer en priorité.
Du coup, aujourd’hui, j’ai décidé d’approfondir ce thème et de vous offrir une réflexion personnelle sur ce que l’on appelle la « sécurité intérieure ».
Je pense en effet qu’une sécurité intérieure équilibrée et stable est la clé de l’affirmation de soi et de votre capacité à faire respecter vos besoins.
Pourquoi cultiver sa sécurité intérieure ?
Pour avoir confiance en soi, avoir une bonne estime de soi, être fier/fière de qui on est et faire respecter nos limites, il est bon de cultiver sa sécurité intérieure.
L’idée est que si vous connaissez votre valeur et que vous savez que vous êtes une bonne personne sans avoir besoin du regard des autres pour le ressentir alors personne ne pourra vous faire douter de vous et de la justesse de vos besoins.
Il sera d’autant plus facile de faire respecter vos limites et d’oser affirmer vos besoins.
Cette confiance sera une force et vous n’aurez plus peur ni d’être vous à 100%, ni d’affirmer ce que vous voulez vraiment.
Selon moi, la sécurité intérieure repose sur :
- une bonne connaissance de soi, de ses valeurs, de ses besoins, de ses qualités mais aussi de ses faiblesses, de ses blocages, de ses blessures, de ses zones d’ombre.…
- une acceptation que se recentrer sur soi est important dans la vie
- une intention de cultiver cet ancrage en soi
Posséder une sécurité intérieure forte permet de savoir que quoi qu’il arrive, on restera son meilleur ami, son meilleur allié et que l’on saura s’en sortir c’est-à-dire que l’on se sent capable de développer des stratégies adéquates grâce à nos expériences et nos qualités.
C’est vivre pleinement dans son corps. Lui aussi est un allié et non notre ennemi. Du coup, on pourra bien le nourrir, le renforcer et l’écouter.
Développer sa sécurité intérieure permet d’avoir confiance en soi et en l’autre plus facilement, assainit les relations aux autres car elles ne seront plus des relations de dépendance ou de soumission.
Comment cultiver sa sécurité intérieure ?
- Le décider. Rien ne peut se faire sans le pouvoir de l’intention. Après avoir compris qu’il est important de renforcer votre sécurité intérieure, vous aurez logiquement envie de rendre la vôtre plus stable et permanente.
- Passer à l’action : apprendre à vous connaître, à déterminer vos valeurs importantes puis à définir vos besoins primordiaux. Pour cela, retrouvez le e-book que j’offre aux abonnés dans la partie « ressources gratuites ».
- Y penser souvent quand vous rencontrez des situations ou des personnes qui viennent vous challenger c’est-à-dire bousculer cette sécurité intérieure. Recentrez-vous et appuyez-vous sur vos forces et sur vos expériences pour ne pas vous laisser déstabiliser. Ce sera justement l’occasion de retravailler des points qui sont encore fragiles et de la consolider.
Avoir une sécurité intérieure satisfaisante, c’est reprendre son pouvoir : vous êtes responsable de la valeur que vous vous attribuez, de la confiance que vous avez en vous-même et de la façon dont vous réagissez face aux situations et aux gens.
L’acquérir et la développer est le « travail » de toute une vie.
Dernièrement, j’ai entendu cette phrase que j’ai trouvée très juste pour le développement personnel : « Il n’y a pas de ligne d’arrivée. »
À quoi va vous servir votre sécurité intérieure ?
Pouvoir s’appuyer sur sa sécurité intérieure permet d’avoir confiance en ses choix et de s’affirmer plus facilement.
Du coup, forcément, les conseils que j’ai donnés dans l’épisode précédent seront plus faciles à mettre en pratique.
Justement, je voudrais maintenant répondre à des questions qui m’ont été posées.
Une abonnée m’a dit qu’il n’était pas simple de se faire passer en priorité quand on est maman solo. Et c’est vrai.
Mais on peut très certainement trouver des adaptations.
Comment réussir à se faire passer en priorité (presque) en toutes situations ?
D’accord, il y a des impératifs et si nous nous faisions passer en priorité dans toutes les situations, nous passerions très certainement pour un.e égoïste.
Par exemple, il est normal quand on a des enfants de les faire passer en priorité la plupart du temps mais nous pouvons/nous devons aussi prendre soin de nous.
C’est donc une question d’équilibre !
Par exemple, à 20h30 (sauf maladie), les enfants ne doivent plus vous déranger.
Une fois par semaine ou par mois (selon votre budget et vos possibilités), quelqu’un peut garder vos enfants afin que vous puissiez sortir faire ce que vous désirez !
Se choisir s’apprend !
- Prenez la décision de vous choisir et de faire passer votre bien-être en priorité.
- Prenez la décision de respecter vos besoins et de ne plus jamais répondre OUI quand vous pensez NON.
- Définissez vos limites et respecte-les !
Quelques exemples :
D’accord, tu t’occupes de tes enfants mais tu n’es pas obligé.e de rester 3h au parc. Tu peux réduire à 2h et ensuite rentrer à la maison pour prendre soin de toi.
D’accord, tu vas voir tes parents toutes les semaines mais, exceptionnellement, tu iras samedi matin au lieu de dimanche parce que tu as été invité.e
Nous apprenons aux autres comment ils peuvent nous traiter !
Dans toute relation (familiale, amoureuse, amicale, professionnelle…), nous sommes responsables de la façon dont nous laissons les autres nous traiter.
Si vous permettez à quelqu’un de transgresser une de vos limites ou de vous manquer de respect alors vous êtes responsable du fait que la situation douloureuse perdure pour vous.
Ne laissez pas s’installer une habitude que vous ne souhaitez pas voir se poursuivre sur le long terme.
La gêne, la douleur, le malaise… sont des alertes qui vous préviennent que vous êtes en train de laisser une personne dépasser une de vos limites.
Bien communiquer pour cultiver sa sécurité intérieure !
Si cette limite n’avait pas été explicitée, expliquée, décrite auparavant alors faites-le avec bienveillance.
En effet, à mon avis, vous ne pouvez pas en vouloir à l’autre personne de dépasser une limite que vous n’aviez pas fixée.
Penser que vous partagez exactement les mêmes valeurs, les mêmes principes au sein du couple sans en avoir discuté au préalable est utopique.
À chaque fois, que vous vous surprenez à penser ou à dire « il aurait dû le savoir », « c’est une question de respect en général », « Cela ne se fait pas », « je ne devrais pas avoir à le lui dire »…, demandez-vous si vraiment, c’est partagé par tout le monde (comme on dit bonjour et merci) ou si cela dépend de votre éducation (Par exemple, pour certaines personnes, 1 minute, c’est déjà un retard ; pour d’autres, on est réellement en retard après 15 minutes et pour d’autres 30 minutes…), de vos valeurs personnelles (Pensez-vous « je ne mentirai jamais quel que soit le motif » ou plutôt « je peux mentir par omission pour éviter de faire souffrir » ?).
En creusant un peu, vous allez vous rendre compte que le comportement de l’autre n’est pas inacceptable pour tout le monde.
Il l’est pour vous parce que c’est votre limite mais une autre personne n’en ferait pas tout un fromage !
C’est pourquoi je vous conseille de ne jamais, j’ai bien dit JAMAIS, critiquer l’autre pour la transgression d’une limite qui n’avait pas encore été posée même si cela vous paraît de l’ordre du commun ou du respect social.
Posez cette limite de façon claire et voyez si elle va à nouveau être transgressée.
Ensuite, quand vous aurez indiqué qu’il s’agit pour vous d’une limite, ne transigez plus jamais.
Car il y a un risque !
Ne pas faire respecter vos limites au fur et à mesure va vous exploser à la figure !
Soyez bien conscient.e que lorsque vous consentez à faire quelque chose alors qu’au fond, vous ne le voulez pas, vous engrangez des « mauvais points » envers l’autre personne (alors qu’elle n’y est pour rien puisque vous ne lui avez pas fait part de votre refus ou de votre limite !).
Ce ressentiment (souvent inconscient) s’accumule et vous finissez par craquer contre la personne ou contre vous-même (dépression, manque d’estime de vous, autosabotage…)
Trop souvent, nous plaçons l’autre dans le rôle du bourreau ou du profiteur alors que c’est nous qui n’avons pas su ou pu dire NON.
C’est assez injuste.
Du coup, dire non et poser vos vraies limites est plus juste pour vous ET pour l’autre.
Alors ne tardez pas à parler de ce qui vous dérange sans imposer votre vision des choses !
Cultiver sa sécurité intérieure et votre bien-être dans le couple : langagez-vous !
Le maître mot est communication : prenez donc la décision de vous LANGAGER !
C’est un mot-valise que j’ai inventé pour expliquer qu’il est intéressant de s’engager à améliorer son langage pour plus de bien-être et notamment au sein du couple.
Et si vous avez besoin de conseils, voici des liens vers des articles qui vous expliquent tout :
Langagez-vous ! L’incroyable pouvoir de l’énergie des mots
Langagez-vous ! Comment prendre le contrôle de votre petite voix ?
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Je te rejoins sur le fait que poser ses limites et les exprimer est primordiale pour de bonnes relations.
J’aime beaucoup l’idée de se langager 😄
Quand l’idée du mot m’est venu, j’ai trouvé qu’il résumait exactement ce que je désirais partager avec les gens : Moi aussi je l’aime beaucoup !
Merci beaucoup pour ce podcast, j’ai mis des années à comprendre ce que tu résumes si bien en une phrase « Du coup, dire non et poser vos vraies limites est plus juste pour vous ET pour l’autre ». C’est tellement vrai.
« Dire non » nous pose tellement de problèmes… c’est dommage alors qu’il suffirait peut-être de dire « C’est me dire OUI à moi pour être capable ensuite d’aider les autres » ! Merci pour ce commentaire !